Kamoa-Kakula est la plus grande mine congolaise de cuivre, avec une capacité de production annuelle de 600 000 tonnes. En août 2024, un record de production mensuelle de 40 347 tonnes a été établi après la mise en service d’un nouveau concentrateur sur le site.
Ivanhoe Mines a annoncé le lundi 4 novembre une production mensuelle de 41 800 tonnes de concentré de cuivre à son complexe Kamoa-Kakula en RDC. Il s’agit d’un nouveau record établi par la plus grande mine du pays, après la production de 40 347 tonnes de concentré en août 2024.
Ces niveaux records interviennent avec l’entrée en service du troisième concentrateur de Kamoa-Kakula, qui a porté cette année la capacité de production totale de la mine à plus de 600 000 tonnes par an. « En octobre, nous avons franchi une étape remarquable en dépassant le taux de production annualisé de 500 000 tonnes de cuivre, ce qui nous place dans le peloton de tête des producteurs de cuivre à l’échelle mondiale », a indiqué Robert Friedland, fondateur et coprésident exécutif d’Ivanhoe.
Notons qu’en dépit de la mise en service de cette nouvelle usine, Ivanhoe a revu en octobre ses prévisions de production à la baisse en raison de l’instabilité du réseau électrique congolais. Elle veut produire 425 000 à 450 000 tonnes en 2024, contre un objectif de 440 000 à 490 000 tonnes annoncé initialement.
Ivanhoe Mines et les autorités locales indiquent qu’une solution définitive devrait être trouvée en 2025 pour l’approvisionnement électrique, garantissant à la RDC une contribution maximale de Kamoa-Kakula. Une hausse de la production sur le complexe cuprifère peut en effet aider le pays à consolider son statut de deuxième producteur mondial. La RDC a produit 2,8 millions de tonnes de cuivre en 2023 et sa production devrait atteindre 3 millions de tonnes en 2024.
DosEco avec Agence Ecofin