La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, abritera du 7 au 8 novembre une conférence internationale consacrée aux lanceurs d’alerte, qui sera organisée par la Plateforme de Protection des Lanceurs d’Alerte en Afrique (PPLAAF).
Cet événement, qui se déroulera en partenariat avec l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la coalition Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV) et l’institut de recherche Ebuteli, mettra en évidence des thématiques importantes telles que la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.
La conférence proposera maintes
sessions dédiées à l’exploration des meilleures pratiques en matière de protection des lanceurs d’alerte. La première session se concentrera sur le rôle clé de ces derniers dans la lutte contre la corruption et la criminalité financière.
Parmi les intervenants figurent Louise Portas, responsable de la prévention de la criminalité et de la justice à l’ONUDC ; Jean Claude Mputu, porte-parole du CNPAV ; Fidèle Mawete, coordonnateur de la cellule technique de lutte contre l’impunité au Ministère de la Justice ; et Henri Thulliez, directeur exécutif de PPLAAF.
Cette session visera à clarifier le concept de lanceur d’alerte et à mettre en lumière leurs contributions essentielles au sein de la société, tout en offrant un aperçu des législations en vigueur à travers le continent.
La seconde session se penchera sur la réalité des lanceurs d’alerte en RDC. Elle mettra en relief les succès obtenus grâce à leurs révélations, tout en abordant les défis qu’ils rencontrent, notamment le risque d’exil. L’objectif sera d’identifier les facteurs de succès ainsi que les obstacles à surmonter, et de proposer des solutions pour améliorer leur protection tant au niveau national qu’international. Parmi les panélistes, on retrouve Jean Jacques Lumumba, ancien banquier et lanceur d’alerte ; Claude Mianzuila, lanceur d’alerte ; Anna Myers, directrice exécutive du Whistleblowing International Network ; et Gabriel Bourdon, directeur de programmes de PPLAAF.
Une autre session abordera les expériences et les perspectives législatives en Afrique, visant à tirer parti des évolutions récentes observées au Burkina Faso et au Sénégal en matière de protection des lanceurs d’alerte. Cette discussion mettra en lumière les éléments clés des législations en cours et les leçons à en tirer pour d’autres pays, y compris la République Démocratique du Congo.
DosEco