Une délégation syndicale de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines) s’est rendue jeudi 7 novembre auprès de la Première ministre, Judith Suminwa, pour plaider en faveur du redressement de cette société étatique.
Lors de cette entrevue, le président du syndicat de la Gécamines, Jean-Marie Mukalayi, a exposé les défis auxquels l’entreprise est confrontée.
« Il faut de nouvelles usines performantes », a-t-il insisté, mettant en lumière un besoin pressant d’investissement pour revitaliser les capacités de production de la Gécamines.
M. Mukalayi a également évoqué la question importante des ressources minières, précisant que « la plupart de nos remblais ont été cédés aux partenaires ». Cette situation souligne l’importance de sécuriser de nouveaux gisements pour alimenter les futures installations et garantir la pérennité de l’entreprise.
De son côté, la Première ministre Judith Suminwa a promis de faire de la Gécamines, comme par le passé, un fleuron de l’économie congolaise.
Un autre point central abordé lors des échanges concerne le rôle des partenariats dans la renaissance de la Gécamines. « Ces partenariats apportent des ressources à la Gécamines. Mais la Gécamines, c’est une entreprise qui a un seul propriétaire, un seul actionnaire : l’État », a précisé Jean-Marie Mukalayi.
Les syndicalistes ont plaidé pour que l’État consente à réinvestir une partie des bénéfices tirés des collaborations avec des partenaires privés dans la modernisation de l’entreprise.
« C’est à ce niveau que se situe le problème », a ajouté le président de l’intersyndicale, en appelant à une réflexion stratégique sur l’utilisation des ressources générées par les partenariats.