En seulement trois ans, la Société Financière Internationale (IFC), une émanation du Groupe de la Banque Mondiale, a réussi à mobiliser plus de 550 millions de dollars pour soutenir des projets de développement en République Démocratique du Congo.
Cette annonce a été faite par le Vice-président pour l’Afrique de l’IFC, Sérgio Pimenta, lors d’une rencontre ce jeudi 14 novembre avec la Première ministre Judith Suminwa.
« Nous avons profondément renforcé notre présence à Kinshasa avec un bureau de près de 20 personnes. En trois ans, nous avons mobilisé plus de 550 millions de dollars pour financer des projets et conseiller les entreprises sur des questions cruciales de développement », a-t-il affirmé.
Regardant vers l’horizon, l’IFC prévoit d’intensifier ses efforts dans le secteur privé pour jouer un rôle clé dans l’économie du pays. Sérgio Pimenta a également indiqué que l’IFC collabore étroitement avec la Banque mondiale pour cibler des secteurs stratégiques, dont le partenariat public-privé.
« Nous avons un intérêt particulier pour le secteur agricole. La RDC consacre près de 3 milliards de dollars par an à des importations alimentaires, alors qu’elle possède un potentiel considérable pour l’exportation », a-t-il ajouté.
Dans cette optique, l’IFC s’apprête à lancer une initiative visant à surmonter divers défis logistiques et d’accès aux ressources essentielles, telles que l’engrais, l’irrigation et les terres.
Au terme d’échanges fructueux avec la Première ministre, Sérgio Pimenta a noté que les priorités de l’IFC sont en parfaite harmonie avec celles du gouvernement congolais.
« Les échanges que j’ai eus avec la Première ministre renforcent notre conviction : les priorités de l’IFC en RDC s’alignent parfaitement avec celles de son gouvernement. Notre objectif est clair : le développement. En tant que banque de développement, nous finançons des entreprises qui réaliseront des investissements dans l’industrie et la chaîne de valeur, soutenant ainsi l’ensemble de l’économie du pays », a-t-il conclu.
L’IFC reste déterminée à collaborer avec le secteur privé dans les pays en développement, créant ainsi des marchés et des opportunités durables pour tous, en mettant à profit ses ressources financières et son expertise pour relever les défis du développement.
Robert BUTARE