Dans sa nouvelle étude publiée jeudi 28 novembre sur la gouvernance budgétaire du chef de l’État, Félix Tshisekedi, de 2022 à 2024, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), dirigé par le professeur Florimond Muteba, appelle le gouvernement à augmenter les dépenses des secteurs pauvres dans les budgets de l’État.
Cette structure de contrôle citoyen des finances publiques de la RDC est d’avis qu’investir les revenus de la croissance dans l’éducation permet de renforcer plusieurs autres dimensions du développement humain.
Selon l’étude, l’expérience a montré que l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable est difficilement réalisable si elle n’est pas accompagnée d’un effort d’éducation.
Dans la foulée, l’ODEP a également insisté sur la nécessité de changer la vision globale en matière de politique économique. Aussi, il pense qu’il serait presque banal de dire que nous devons opter pour une voie de développement endogène.
“Cette voie exige que notre société reste elle-même, qu’elle puise ses forces dans sa culture et dans les formes de pensée et d’action qui lui sont propres, afin que notre développement devienne une réalité de transformation permanente de notre système social. Opter pour un développement endogène, c’est faire en sorte que celui-ci réponde à des valeurs communes, à une inspiration cohérente, à des espoirs et des besoins partagés, où se reconnaît l’ensemble de la collectivité nationale, et qu’il puisse mobiliser ses volontés, ses énergies, ses imaginations rassemblées”, renchéri l’ODEP.
Prince OKENDE