Les présidents Félix Tshisekedi (RDC), João Lourenço (Angola), Hakainde Hichilema (Zambie) et le vice-président de la Tanzanie ont tenu une séance de travail sur « le Corridor de Lobito » ce mercredi à Lobito, en Angola.
Concerné par ce vaste projet économique intégrateur, le président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden, a spécialement effectué le déplacement en Angola, son premier voyage en Afrique, pour exprimer le soutien de son pays à ce projet.
Selon Félix Tshisekedi, le Corridor de Lobito favorisera la création de plus de 30 000 emplois directs et indirects pour réduire la pauvreté. Il représente une opportunité pour valoriser les ressources naturelles de la RDC, notamment le cuivre et le cobalt, qui constituent 60 % de la demande mondiale dans le cadre de la transition énergétique.
Avec une production combinée de 3 millions de tonnes de cuivre et de cobalt par an entre la RDC et la Zambie, le corridor permettra de réduire le coût logistique, tout en augmentant les recettes d’exportation.
Le Corridor de Lobito comprend le port de Lobito, le terminal de Mineiro, l’aéroport de Catumbela et le chemin de fer de Benguela. En RDC, ce corridor relie les provinces minières du Tanganyika, du Haut-Lomami, de Lualaba et du Haut-Katanga. Les concentrés de cuivre sont acheminés de ces provinces vers la Zambie pour y être fondus avant l’exportation, et le corridor offre une voie efficace pour l’accès aux marchés extérieurs. La Zambie et la RDC dépendaient jusque-là fortement du transport routier pour l’exportation des métaux précieux.
Prince OKENDE