Le président du conseil d’administration de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), Florimond Muteba, n’a pas mâché ses mots en s’attaquant à une cabale visant le chef de service de l’inspection générale des finances (IGF) Jules Alingete.
Ce dernier, selon Florimond Muteba, est la cible de certains collaborateurs du président de la République, un groupe qui partage des affinités ethniques.
Dans une interview accordée à DosEco.cd, cat acteur de la société civile a dénoncé des manœuvres malveillantes de ces individus qui, en quête de prétextes, cherchent à discréditer Alingete, notamment en s’attaquant à un accord de partenariat signé avec la société civile pour lutter contre la corruption qui gangrène le pays.
« Ils cherchent les poux dans la calvitie d’Alingete », a-t-il déclaré, soulignant que ces attaques surviennent dans un contexte où le travail de l’IGF est systématiquement saboté.
Le professeur a mis en lumière les motivations de cette cabale, affirmant qu’une « mafia de la tribu du président » cherche à se venger de l’inspecteur général en raison de son efficacité.
« Lorsque ces collaborateurs se rendent auprès du président, ils parlent la même langue et affirment qu’Alingete doit partir », a-t-il précisé, dénonçant le recours à des arguments tribaux pour justifier cette campagne de dénigrement.
F. Muteba a également appelé le chef de l’État à mettre un terme à cette cabale, tout en fustigeant la réduction des prérogatives de l’IGF. Il a fustigé la disparition des patrouilles financières et le manque de moyens de l’IGF, ce qui complique la lutte contre la corruption et la collecte des recettes fiscales. Selon lui, cette situation met en péril l’objectif ambitieux de 18 milliards de dollars que le pays espère atteindre en 2025.