Lors de la 28ème réunion du conseil des ministres, qui s’est tenue vendredi dernier à Mbuji-Mayi, le ministre du Budget, Aimé Boji, a apporté des précisions sur les modifications apportées au projet de Loi de finances pour l’exercice 2025, après son examen et son vote au Parlement.
À l’Assemblée nationale, a-t-il expliqué, les amendements ont permis de porter le budget à 51.133,6 milliards de CDF, avec un surplus de 1.286,8 milliards de CDF en recettes additionnelles, en plus des ajustements internes effectués dans les rubriques des dépenses.
Au Sénat, la seconde lecture a révélé des recettes supplémentaires de 419,9 milliards de CDF, portant ainsi le budget à 51.553,5 milliards de CDF. Les prévisions budgétaires initiales établies par le Gouvernement, fixées à 49.846,8 milliards de CDF, ont donc été majorées de 1.706,7 milliards de CDF par le Parlement.
Le ministre du budget a également évoqué les modifications apportées aux dispositions du projet de Loi de finances, qui, après le vote des deux Chambres, comprend désormais 93 articles, contre 88 initialement prévus.
Concernant l’exécution budgétaire, après la promulgation de la Loi par le Président de la République, Boji a expliqué aux membres du Gouvernement les mesures mises en place pour assurer la crédibilité budgétaire et la gestion rigoureuse des finances, conformément au Programme d’actions du Gouvernement soutenu par la Facilité Élargie des Crédits (FEC) et la Facilité sur la Résilience et la Durabilité (RST) du FMI, qui inclut des engagements fermes du Gouvernement.
Pour faciliter le contrôle parlementaire sur l’exécution du Budget, le ministre d’État a assuré que le Gouvernement transmettra trimestriellement aux deux Chambres les états de suivi budgétaire, détaillant les recettes et dépenses de chaque secteur, afin de permettre un monitoring efficace de l’exécution budgétaire.
Prince OKENDE