Les régies financières de la République Démocratique du Congo ont réalisé une performance remarquable en mobilisant 1 961,6 milliards de CDF au 31 décembre 2024. Cette somme représente une plus-value de 32,9 % par rapport aux prévisions mensuelles, comme le révèle la note de conjoncture économique de la Banque Centrale du Congo (BCC).
La répartition des contributions montre que les recettes des impôts directs et indirects (DGI) dominent, avec un apport de 744,2 milliards de CDF.
Les recettes issues du commerce extérieur et celles générées par les accises (DGDA) ont quant à elles atteint 489,8 milliards de CDF, tandis que les recettes de la parafiscalité se chiffrent à 344,7 milliards. Les recettes exceptionnelles, pour leur part, s’élèvent à 383,2 milliards de CDF.
Durant cette période, les dépenses publiques ont enregistré une hausse significative de 36,2 % par rapport aux prévisions établies dans le plan de trésorerie de l’État. Avec un montant prévisionnel s’élevant à 2 239,7 milliards de CDF, les dépenses de l’État se sont élevées à 3 050,6 milliards de CDF.
Ces dépenses, totalisant 2 223,7 milliards de CDF, ont principalement concerné les rubriques suivantes : salaires des agents et fonctionnaires de l’État (904,9 milliards de CDF), frais de fonctionnement des institutions et ministères (669,4 milliards), subventions de l’État (459,5 milliards) et intérêts sur la dette publique (88,3 milliards).
En ce qui concerne les dépenses en capital, elles ont également affiché un dépassement de 29,0 % par rapport à la programmation mensuelle. Sur un montant prévisionnel de 274,2 milliards de CDF, les décaissements ont atteint 353,6 milliards.
Enfin, la Balance des Opérations Financières de l’État, en cumul annuel au 31 décembre 2024, révèle un déficit de trésorerie de 1 941,1 milliards de CDF, résultant de recettes totalisant 26 457,3 milliards contre des dépenses de 28 398,4 milliards.
Prince OKENDE