Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a annoncé pour ce jeudi 30 janvier 2025 la vente aux enchères des biens immobiliers confisqués de Corneille Nangaa, leader du mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC).
Le produit de cette vente servira à l’indemnisation des victimes de la guerre d’agression que nous impose le Rwanda. Selon le communiqué publié lundi 20 janvier 2025 par le ministre de la Justice, cette démarche fait suite aux arrêts au premier degré de la Cour Militaire de Kinshasa/Gombe et celui de la Haute Cour Militaire au second degré.
Parmi ces biens, il y a notamment : Hôtel Castelo, situé au n°07A de l’avenue Prince de Liège, dans la commune de la Gombe ; villa située au n°34 de l’avenue Colonel Tshatshi, dans la commune de la Gombe ; villa située au n°34B de l’avenue Macampagne, dans la commune de Ngaliema ; villa située au n°36 de l’avenue Biangala, Q/Salongo-Sud dans la commune de Lemba ; villa située au n°66 A2 de la route de Matadi, Q/Delvaux dans la commune de Ngaliema ; deux appartements situés dans l’immeuble DIKIN, dans la commune de la Gombe ; maison en construction située au n°150 de l’avenue Lowa, dans la commune de Kinshasa ; parcelle vide clôturée située au n°32 de l’avenue des Offr, Q/Ngomba-Kinkusa dans la commune de Ngaliema.
L’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa, et ses co-accusés ont été poursuivis pour des griefs tels que crime de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison. Ils sont accusés d’avoir créé un groupe armé qui combat l’armée congolaise aux côtés de l’armée rwandaise.
Dans le cadre du procès contre les membres du mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC), la Cour Militaire de Kinshasa/Gombe a prononcé la peine de mort contre Corneille Nangaa et ses co-auteurs et complices en fuite pour crime de guerre et trahison. S’agissant des biens immobiliers de l’ancien président de la CENI et de son épouse, ainsi que ceux de l’ancien député national Jean-Jacques Mamba, la Cour a aussi ordonné leur confiscation.
Prince OKENDE