Après le report de l’arrêté pris par le ministre du Travail et de l’Emploi relatif au réajustement du Salaire minimum interprofessionnel Garanti (SMIG), la première ministre Judith Suminwa a réuni, mardi 21 janvier, toutes les parties prenantes pour discuter de cette question.
En effet, il était question de clarifier les malentendus entourant l’actualisation du SMIG, en mettant en relief l’importance du respect des procédures légales. Au cours de la rencontre, «les travailleurs ont réalisé que l’exigence de la première ministre n’était pas une opposition à l’actualisation du taux journalier du SMIG, mais un impératif pour protéger leurs intérêts », rapporte une dépêche de la Primature.
Le gouvernement s’est engagé à revaloriser le SMIG, actuellement fixé à 7 075 francs congolais, qui devrait passer à 14 500 FC, soit le double, alors qu’il n’a pas été ajusté depuis six ans.
Intervenant à cette réunion, le vice-premier ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a expliqué que le respect de la procédure garantit la qualité de la mesure et du texte qui la porte. « Ce qu’il faut éviter, c’est que demain, la mesure soit attaquée en justice. Tous les acteurs présents ont unanimement reconnu ce besoin de rigueur et de transparence », a-t-il laissé entendre.
Le président de l’intersyndicale nationale du Congo, Guy Kuku Gedila, a salué la démarche de la première ministre.
Robert Malumba, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a également exprimé son soutien à la démarche initiée par la Cheffe du Gouvernement. « Il y a un taux qui a été fixé, mais il n’était pas établi selon les règles. Néanmoins, il y a un consensus sur les montants fixés. Le CNT sera convoqué pour régulariser la procédure », a-t-il affirmé.
Les membres du gouvernement concernés, l’intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) ont pris part à cette rencontre.
Dostin Eugène LUANGE