Les nouvelles unités recrutées dans les différentes institutions et établissements de l’État, qui étaient à l’affût de la régularisation de leur situation salariale, devront faire preuve de patience jusqu’à 2026.
Cette décision a été prise par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 31 janvier 2025. Le Président a invité le Gouvernement à prendre des mesures visant à réduire le train de vie des institutions, endéans 72 heures, afin de dégager des économies pour octroyer une prime exceptionnelle aux soldats et policiers engagés dans le combat à l’Est du pays.
Ces mesures consistent en des coupes par palier sur plusieurs lignes budgétaires. Des coupes devront être appliquées aux frais de fonctionnement et aux interventions économiques de la Présidence, du Parlement, du Gouvernement, du pouvoir judiciaire et des institutions d’appui à la démocratie.
Pendant cette période de guerre, le chef de l’État a également suspendu des missions et évacuations sanitaires à l’étranger non essentielles, les subventions non essentielles accordées à certains organismes publics, ainsi que d’autres acquisitions pour les institutions publiques et assimilées, des augmentations salariales, des corrections de grade et des mécanisations des agents publics de l’État, à l’exception des militaires et des policiers.
Ces mesures incluent également les rémunérations des mandataires publics, des membres des cabinets politiques du pouvoir judiciaire et de ceux des institutions d’appui à la démocratie, qui seront également concernées par ces coupes.
Le Président Félix Tshisekedi a également encouragé le secteur privé à faire des dons et à constituer des fonds pour soutenir directement les forces armées et les populations déplacées.
Prince OKENDE