Le gouvernement congolais, par le truchement du vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a suspendu jusqu’à nouvel ordre la mesure de circulation alternée instaurée par le gouvernement provincial de Kinshasa.
Lors d’une réunion d’évaluation sur la fluidité du trafic dans la capitale, tenue le mercredi 19 février, ce membre du gouvernement, Suminwa, a consulté plusieurs hauts responsables impliqués dans la gestion du trafic urbain, notamment le vice-premier ministre, ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, ainsi que des représentants de la Police et des services techniques du ministère des Transports, dont la Commission nationale de prévention routière (CNPR).
Après une évaluation approfondie des effets de cette mesure sur la fluidité du trafic, il a été décidé de suspendre, à partir du 25 février prochain, la circulation alternée. Cette suspension intervient après des plaintes de nombreux usagers dénonçant des embouteillages encore plus intenses et un manque d’infrastructures adaptées pour supporter la réorganisation du trafic.
La circulation alternée, qui imposait un sens unique sur certaines voies à certaines heures, avait pour objectif d’améliorer la mobilité dans la ville. Néanmoins, après plusieurs semaines de mise en application, son efficacité a été remise en question.
Dès lors, le gouvernement central a mis en place une commission chargée d’accompagner l’administration provinciale dans l’élaboration de solutions structurelles et durables. Le gouvernement reconnaît la nécessité d’une réforme en profondeur pour améliorer la circulation à Kinshasa.
L’objectif est de mettre en œuvre des solutions structurelles et durables afin de désengorger les principaux axes routiers de la ville. La commission devra formuler des recommandations concrètes pour optimiser la gestion du trafic, tout en prenant en compte les réalités locales et les contraintes logistiques.
Prince OKENDE