Les services d’assiettes de la République démocratique du Congo ont mobilisé, au cours de la semaine du 14 au 21 février 2025, une somme de 1.436,5 milliards de CDF, équivalente à 503 millions USD, contre un montant prévisionnel de 1.611,9 milliards de CDF, soit 89,1 % de réalisation.
Ces données émanent d’une note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC) consultée par DosEco.cd.
« Au cours de la troisième semaine de février 2025, les recettes de l’État ont atteint un taux de réalisation de 89,1 %, soit 1.436,5 milliards de CDF (503 millions USD) contre une somme prévisionnelle de 1.611,9 milliards de CDF », indique le document.
Le plan de trésorerie prévisionnel pour le mois de février 2025 table sur la réalisation des recettes publiques de 1.611,9 milliards de CDF et l’exécution des dépenses de 1.688,2 milliards. Ces prévisions sont en phase avec le programme FEC conclu avec le FMI.
Selon la BCC, les régies financières ont mobilisé 1.151,3 milliards de CDF. À cet effet, l’analyse par poste des ressources mobilisées montre que les recettes des impôts directs et indirects provenant de la Direction générale des impôts (DGI) se sont chiffrées à 625,1 milliards de CDF.
Les recettes douanières et celles des droits d’accise, collectées par la Direction générale des douanes et accises (DGDA), ont été mobilisées à hauteur de 330,1 milliards de CDF.
Par ailleurs, les recettes administratives, collectées par la Direction générale des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participations (DGRAD), se sont établies à 196,1 milliards de CDF.
La note de conjoncture économique a souligné que les dépenses publiques mensuelles ont été exécutées à hauteur de 1.502,9 milliards de CDF au 19 février 2025, contre une programmation de 1.688,2 milliards pour le mois, soit un taux d’exécution de 89,0 %.
Les dépenses courantes se sont établies à 877,8 milliards de CDF. En outre, des décaissements de 407,8 milliards ont principalement été alloués aux salaires des agents et fonctionnaires de l’État, ainsi qu’aux frais de fonctionnement des institutions et ministères, pour 245,9 milliards, et 118,5 milliards aux subventions.
Quant aux dépenses en capital, elles ont atteint 45,4 milliards de CDF, dépassant largement la prévision mensuelle de 11,0 milliards. À cet effet, en cumul annuel au 19 février 2025, la situation financière de l’État fait état d’un déficit de 410,4 milliards de CDF, résultant des recettes de 3.215,4 milliards et des dépenses de 3.625,8 milliards.
En rythme mensuel, au 19 février 2025, les opérations financières de l’État ont enregistré un déficit de 66,4 milliards de CDF contre un solde déficitaire prévu de 76,3 milliards. Ce gap de financement a été intégralement couvert par les ressources provenant des émissions de titres publics.
Prince OKENDE