Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a tenu mardi 25 mars, une réunion d’évaluation avec les trois agences responsables de la mise en œuvre du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T). Il s’agit notamment de la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF), du Bureau Central de Coordination (BCeCO) et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur l’avancement physique et financier de la première phase de ce programme emblématique du chef de l’État, tout en identifiant les mesures correctives à adopter.
Selon M. Alain Lungungu, Coordonnateur national de la CFEF, le ministre des finances a exprimé le besoin d’une vue d’ensemble sur l’état d’avancement des travaux réalisés par ces agences.
« Les progrès sont encourageants. De nombreux ouvrages ont déjà été réceptionnés. Nous avons dépassé les 40 % d’exécution globale », a-t-il précisé, tout en notant que plusieurs obstacles rencontrés sur le terrain sont en passe d’être surmontés.
Un calendrier d’achèvement a été soumis au ministre, avec une prévision d’exécution complète d’ici août 2025. Chaque agence a fait état de ses avancées : le PNUD a annoncé la livraison de 334 écoles sur 424, 54 bâtiments administratifs, et 245 centres de santé, totalisant ainsi 631 infrastructures sur les 764 projetées. La CFEF affiche un taux d’exécution de 82 %, tandis que le BCeCO a également atteint 82 % avec 190 écoles livrées sur 414, 112 centres de santé sur 269, et 16 bâtiments administratifs sur 48.
Néanmoins, des contraintes majeures ont été signalées, notamment dans l’Est du pays, où des infrastructures ont été vandalisées, pillées ou détruites en raison de l’insécurité ambiante. Face à ces défis et aux lenteurs constatées, le ministre Doudou Fwamba a exigé la transmission rapide d’un chronogramme détaillé des livrables restants, condition essentielle au lancement de la deuxième phase du programme, qui se concentrera sur la réhabilitation des routes de desserte agricole pour dynamiser la croissance économique locale.
Le ministre a également souligné l’importance d’une meilleure coordination entre les agences, rappelant leur responsabilité commune dans la gestion efficace des fonds publics. Cette réunion s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour garantir l’impact réel du PDL-145T sur les conditions de vie des populations rurales et assurer un développement équilibré du territoire national.
Prince OKENDE