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L’AFD disponibilise 3 millions d’euros supplémentaires à la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique

L’Agence française de développement (AFD) a alloué trois millions d’euros supplémentaires à la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI) gérée par la Banque africaine de développement (BAD) afin d’accélérer l’inclusion financière en Afrique.

Cet apport supplémentaire, apprend-t-on, porte le financement total de l’AFD à plus de cinq millions d’euros. Ces ressources soutiendront le partenariat ADFI en catalysant les solutions financières numériques à travers l’Afrique, en augmentant les investissements dans des initiatives évolutives et reproductibles qui facilitent l’accès au crédit et à d’autres services financiers favorisant l’investissement et l’entrepreneuriat au sein des communautés défavorisées.

La Banque africaine de développement et l’AFD ont cofondé l’ADFI en 2019 avec la Fondation Gates et le ministère des Finances du gouvernement luxembourgeois. Le ministère français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, la Women’s Enterprise Finance Initiative (We-Fi) et le ministère indien des Finances ont rejoint l’initiative respectivement en 2020, 2022 et 2023.

Le groupe AFD s’est résolument engagé à accélérer la mobilisation des ressources financières et humaines pour aligner les systèmes financiers sur les Objectifs de développement durable, en veillant à ce que les populations vulnérables, en particulier dans les régions les plus touchées par le changement climatique, puissent accéder à des outils financiers qui les aident à s’adapter et à prospérer.

« Le développement de services financiers numériques est un moyen essentiel d’atteindre les populations financièrement exclues en Afrique, a déclaré Audrey Brule-Françoise, responsable de la Division des systèmes financiers de l’AFD. Grâce à notre collaboration continue au sein de l’ADFI, nous souhaitons promouvoir l’accès à des services financiers numériques adaptés à la diversité des besoins et fournis de manière responsable. Cette nouvelle contribution aidera à mettre en place des solutions à fort impact et inclusives à grande échelle. »

« Les solutions financières numériques sont essentielles pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique et réduire les disparités entre les genres en matière d’accès au financement, a déclaré Mohamadou Ba, chef de la Division de l’intermédiation financière et de l’inclusion à la Banque africaine de développement. Nous sommes heureux du soutien renouvelé que l’Agence française de développement apporte au rôle de catalyseur que joue l’ADFI pour accélérer l’accès et l’utilisation des solutions financières numériques ainsi que l’inclusion financière à travers le continent. Nous nous réjouissons de collaborer pour intensifier nos efforts afin de renforcer l’impact sur l’autonomisation économique, la résilience et la croissance à travers l’Afrique. »

Des données récentes montrent que près de la moitié de la population adulte du continent ne bénéficie pas des solutions financières numériques, en particulier les femmes, les jeunes, les agriculteurs, les petites entreprises et les communautés rurales.

L’ADFI s’efforce de développer les solutions financières numériques à travers l’Afrique grâce à des investissements stratégiques dans les infrastructures numériques, les politiques et la réglementation, ainsi que l’innovation en matière de produits, en mettant l’accent sur la réduction des disparités entre les genres et le renforcement des capacités.

L’ADFI s’aligne sur la stratégie décennale de la Banque africaine de développement pour une croissance inclusive et sur sa priorité visant à améliorer la qualité de vie des populations en Afrique. Elle contribue également à faire progresser le mandat du Département du développement du secteur financier de la Banque, qui vise à améliorer l’accès au financement des populations défavorisées.

L’ADFI œuvre au déploiement à grande échelle de solutions financières numériques innovantes, en s’appuyant sur trois grands piliers stratégiques : les infrastructures, les politiques, les réglementations et l’innovation produit. Le renforcement des capacités et l’intégration de la dimension de genre sont des éléments transversaux à toutes les interventions.

Prince OKENDE

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