La Belgique a dépêché son vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères pour une tournée en Afrique centrale. Maxime Prévot est arrivé à Kinshasa, dimanche 27 avril, après une escale à Kampala, puis à Bujumbura.
A Kinshasa, l’émissaire belge sera reçu par le Président Félix Tshisekedi, l’objectif de sa mission est de renforcer la place de la Belgique dans les différents processus de paix en cours notamment le processus de Doha sous l’égide du Qatar, celui de Washington où une déclaration de principes a été signée vendredi 25 avril dernier, celui de l’Union africaine et, enfin, le processus mené conjointement par la SADC et l’EAC.
Dans ses premières réactions, Maxime Prévot a souligné que la sortie de crise passe par « le respect de l’intégrité territoriale de chaque État, la fin de tout appui extérieur aux groupes armés et la promotion d’une économie transfrontalière légale et équitable».
« La solution passe aussi par le retour des réfugiés dans la dignité, l’élimination de la menace posée par les FDLR et la fin de toute collaboration entre ces groupes et les forces armées de la RDC », a-t-il souligné.
Le VPM en charge des Affaires étrangères belge a également conseillé de « s’attaquer aux causes profondes du conflit afin de briser le cycle des violences ». Il a rassuré que « son pays mise sur la réforme de l’armée RDC».
Interrompue depuis 2017, la coopération militaire entre la Belgique et la RDC a repris depuis plusieurs années. Dès avril 2022, une trentaine d’instructeurs belges du Régiment d’opérations spéciales -SOR- ont été déployés à Kindu, au sein du camp de Lwama.
« Leur mission principale consiste à former la 31ème Brigade de réaction rapide de l’armée RDC dont le premier bataillon est déjà opérationnel dans l’Est du pays », a renseigné Maxime Prévot.