Le ministre de la Communication et Médias de la République du Congo, Thierry Lézin Moungalla, a foulé le sol de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, ce vendredi 9 mai 2025. À son arrivée, il a été accueilli au Beach Ngobila par le directeur de cabinet de son homologue congolais, Nicolas Lianza Likwale.
Sur invitation de Patrick Muyaya Katembwe, porte-parole du gouvernement de la RDC, le ministre Moungalla participera à la conférence « Diaspo Summit RDCONGO – CONGO 2025 ». Cet événement, qui se tiendra à Kinshasa puis se poursuivra à Brazzaville, vise à aborder des questions d’intérêt commun entre les deux pays.
« Il s’agit d’évoquer les questions de coopération bilatérale. Pas seulement de coopération bilatérale au sens étroit du terme, mais, coopération bilatérale au sens de définir les moyens d’y associer le maximum de citoyens, et notamment nos diasporas respectives, et d’aider à ce que notre proximité géographique, qui est unique pratiquement au monde, se transforme en atout économique, en atout en termes de développement, et en atout dans la capacité que nous aurons à inclure, associer nos diasporas respectives à notre développement. Voilà, c’est globalement ce qui m’a conduit ce matin à Kinshasa », a déclaré le ministre Thierry Lézin Moungalla.

La conférence se déroulera au Centre culturel et artistique d’Afrique Centrale à Kinshasa, avant de se déplacer au Grand Hôtel de Kintele à Brazzaville, du 10 au 11 mai. Cet événement se veut un catalyseur pour établir un cercle vertueux entre les acteurs économiques d’aujourd’hui et de demain, réunissant ceux qui croient en l’avenir de la RDC et de la République du Congo.
Les objectifs principaux de cette rencontre incluent le renforcement des capacités des PME-PMI, la facilitation du retour des entrepreneurs de la diaspora et l’orientation sur les complexités administratives.
Kinshasa et Brazzaville, séparées par le fleuve Congo, sont les deux capitales les plus proches du monde, offrant une traversée rapide. Sur les plans communicationnel et médiatique, les deux peuples partagent des réalités socio-économiques similaires, créant ainsi un terreau fertile pour des échanges constructifs et une collaboration renforcée à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle.
Célestin KAZADI