Les membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) ont validé, ce mardi 20 mai, un rapport important sur la contribution du secteur privé aux objectifs de développement durable (ODD) en République démocratique du Congo. Cette validation s’est déroulée lors d’un atelier, organisé au siège du patronat congolais, dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
En effet, ce rapport a été élaboré avec le soutien financier et technique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à travers le projet ‘Renaissance’. La mise en œuvre des ODD requiert que chaque pays, et la RDC en particulier, adopte des politiques inclusives impliquant toutes les parties prenantes. Depuis l’adoption des ODD, plusieurs entreprises commencent à intégrer la durabilité dans leurs opérations, même si des défis demeurent.
Soumis à une validation technique, le rapport offre une analyse approfondie de la contribution des entreprises congolaises aux ODD. Il met en évidence les défis socio-économiques et structurels à surmonter pour atteindre les ODD d’ici 2030, tout en proposant des perspectives stratégiques pour optimiser le potentiel du secteur privé en faveur du développement durable.
Les experts du patronat congolais ont souligné que le secteur privé doit jouer un rôle prépondérant dans cette démarche, tant sur le plan économique que social et environnemental. Lionel Kabeya, responsable de la communication de la FEC a affirmé que l’agenda 2030 considère le secteur privé comme un acteur clé dans la progression vers les ODD, générant des emplois et de la croissance, tout en apportant des technologies et des financements.
Dans son keynote, le représentant résident du PNUD Damien Mama a insisté sur les efforts des entreprises congolaises qui s’engagent déjà dans des pratiques responsables, telles que le développement local, la sécurité alimentaire et la réduction de l’empreinte environnementale.
“Pour atteindre les ODD d’ici 2030, une implication forte et coordonnée du secteur privé est essentielle. Ce rapport en est la preuve tangible, montrant l’engagement des entreprises dans des initiatives responsables et inclusives”, a-t-il déclaré.

Néanmoins, il a également souligné la nécessité de structurer cette contribution, à travers des mécanismes de suivi, des cadres incitatifs clairs, et une intégration des ODD dans les stratégies d’affaires et la responsabilité sociétale des entreprises.
Le rapport préconise également le renforcement des dialogues public-privé, l’accès à des financements verts, et la promotion d’une culture entrepreneuriale.
Rappelons que les ODD et leurs 169 cibles constituent le cœur de l’agenda 2030. Climat, biodiversité, énergie, eau, égalité des sexes… tout est axé sur la construction d’un avenir meilleur et durable pour tous. Adopté par 193 États membres de l’ONU en 2015, ce programme universel vise à transformer notre monde.