Le climat de tension règne ce lundi à la direction générale de l’Office congolais de contrôle (OCC) à Kinshasa, suite à l’appel à la grève lancé samedi par quatre syndicats réunis en Assemblée générale.
Ces organisations dénoncent des dysfonctionnements persistants qui minent l’établissement public, pointant du doigt l’absence d’une politique managériale efficace de la part des dirigeants.
Réunis en assemblée générale le samedi 31 mai, les représentants syndicaux n’y sont pas allés par quatre chemins. Ils exigent le départ immédiat et sans conditions du président du conseil d’administration (PCA) Ndambu Manzanzu, et du directeur général Etienne Tshimanga Mutombo.
Les syndicats reprochent à ces derniers l’insolvabilité de l’établissement vis-à-vis des institutions hospitalières, entraînant de nombreux décès parmi les travailleurs faute de prise en charge médicale et les paiements tardifs des salaires, aggravant la précarité des employés.
Le secrétaire général de l’Intersyndicale, Jean-Paul Musa, a affirmé que la reprise du travail ne sera envisagée qu’après le remplacement effectif du président du conseil d’administration (PCA) et du directeur général (DG) de l’OCC.
“Toutes les entités doivent respecter scrupuleusement les résolutions de l’assemblée générale afin de restaurer la dignité des travailleurs et redorer l’image de l’OCC, aujourd’hui ternie”, a-t-il conclu.
Célestin KAZADI