Le Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), formation politique dont Laurent Batumona est autorité morale, a salué le geste de décrispation politique entre le président Félix Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu.
C’était en marge de l’ouverture de la première session ordinaire de son Conseil politique national, samedi dernier, que le MSC a exprimé sa satisfaction face à ce rapprochement inattendu mais porteur d’espoir. Pour cette formation politique, “cette main tendue entre les deux figures majeures de la scène politique congolaise témoigne d’ une volonté affirmée de bâtir une nation solidaire, unie, résolument tournée vers un avenir paisible et prospère ».
Avancées diplomatiques et soutien aux institutions
Le MSC ne s’est pas limité à ce commentaire politique. Il a également félicité le président de la République et son gouvernement pour les récents succès diplomatiques de la RDC, notamment l’accession du pays à la première vice-présidence de l’Assemblée générale des Nations Unies ainsi qu’au statut de membre non permanent du Conseil de sécurité.
Par ailleurs, le parti de Laurent Batumona a tenu à exprimer sa reconnaissance envers les partenaires internationaux — les Nations Unies, l’Union européenne et les États-Unis — pour leur fermeté dans la dénonciation des violations de souveraineté, en particulier les sanctions prises contre le Rwanda et ses alliés du M23. Il a rappelé son attachement au principe de l’intangibilité des frontières nationales.
Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, le MSC appelle à la vigilance. Il salue également les efforts de médiation entrepris par l’Union africaine, notamment la désignation du président togolais Faure Gnassingbé comme principal médiateur, épaulé par plusieurs anciens chefs d’État du continent : Catherine Samba-Panza, Uhuru Kenyatta, Olusegun Obasanjo, Kgalema Motlanthe et Sahle-Work Zewde.
Dans la foulée, le MSC a enjoint le peuple congolais à défendre avec fermeté les institutions issues de la Constitution, quelle que soit l’intensité des manœuvres politiques actuelles. Car, selon lui, l’unité nationale et la paix durable passent aussi par le respect scrupuleux de la charpente institutionnelle.
Célestin KAZADI