La Banque mondiale a alloué 19,47 millions de dollars à la République démocratique du Congo (RDC) pour ses efforts de réduction des émissions de carbone et de préservation des forêts dans la province du Maï-Ndombe , a annoncé l’institution de Bretton Woods dans un communiqué.
Ce financement s’inscrit dans le cadre du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un mécanisme destiné à rémunérer les pays pour la réduction vérifiable d’émissions liées à la déforestation. Il constitue le premier décaissement d’un accord global pouvant atteindre 55 millions de dollars.
Selon Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, ce paiement récompense la réduction de 3,89 millions de tonnes de CO₂. Une part significative des fonds sera destinée aux communautés locales et peuples autochtones engagés dans la conservation forestière.
Le programme cible la province du Maï-Ndombe, qui abrite une partie du bassin du Congo, considéré comme le plus grand puits de carbone tropical au monde.
« Ce programme soutient un modèle de développement vert conciliant lutte contre la pauvreté, protection des ressources naturelles et atténuation du changement climatique », a précisé la Banque mondiale.
La ministre congolaise de l’Environnement a salué une initiative permettant à la RDC de « gérer ses forêts de manière responsable tout en créant des opportunités pour les communautés locales ».
Un plan de partage des bénéfices a été établi en concertation avec les parties prenantes afin d’assurer une distribution équitable des paiements carbone, notamment auprès des populations forestières, des femmes et des jeunes.
La Banque mondiale a félicité Kinshasa pour les progrès réalisés dans la protection de ses forêts, qualifiant ce versement de « reconnaissance » de ces efforts.
Prince OKENDE