Après le cabinet Matadi, le cabinet d’avocats Kapiamba Georges et Associés a pris la défense de son client, Divo International, producteur du documentaire sur la guerre de six jours, face aux rumeurs jugées « infondées » et « diffamatoires » visant à ternir sa réputation.
Dans un communiqué parvenu à DosEco, ce cabinet affirme que les accusations portées contre l’entreprise de l’homme d’affaires Déo Kasongo sont dénuées de fondement et ne reflètent en rien la réalité de la gestion du projet. Il évoque une « intégrité exemplaire » de son client et une exécution « irréprochable » du contrat de production.
Une erreur de double paiement rapidement corrigée
Au cœur de la polémique figure un paiement de 1 000 000 dollars reçu de la part du client FRIVAO. Selon le cabinet, les services financiers de Divo International ont eux-mêmes détecté une erreur administrative ayant entraîné un double versement du même montant par le client.
« Le paiement reçu était de 512 000 dollars, et les services financiers internes chez Divo International avaient identifié et signalé par écrit une erreur administrative de double paiement du même montant de 512 000 dollars, effectué par le client FRIVAO. Notre client Divo a, dès janvier 2025, initié le remboursement intégral du montant reçu en surplus, un processus aujourd’hui achevé, démontrant une probité rare. La différence due au solde contractuel a été payée d’un commun accord après la livraison en bonne et due forme du film », a expliqué le cabinet Kapiamba et Associés.
Une production conforme et saluée
Le documentaire, fruit d’une collaboration avec des équipes techniques internationales, a été réalisé dans le strict respect des dispositions légales, avec toutes les autorisations nécessaires, y compris l’Autorisation de non-objection (ANO), explique la même source.
Le film, livré après des ajustements demandés par les différentes parties prenantes, a été salué pour sa qualité. Il fait actuellement l’objet de sélections dans plusieurs festivals internationaux.
FRIVAO, commanditaire du projet, a officiellement remercié Divo International pour la qualité du documentaire et a reconnu par écrit que l’erreur de paiement résultait de ses propres procédures internes.
« Divo a fait preuve de transparence et d’un sens de l’éthique exemplaire en signalant une erreur qui aurait pu passer inaperçue », a déclaré le cabinet Kapiamba. Il dénonce des « tentatives regrettables de diffamation » et affirme que toutes les preuves nécessaires — contrats, relevés, correspondances — ont été remises aux autorités compétentes.
Le cabinet se réserve par ailleurs le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces accusations.
Dostin Eugène LUANGE