Depuis quelques jours, le dossier de la réalisation du documentaire sur la guerre de six jours de Kisangani par l’entreprise Divo International suscite une controverse au sein de l’opinion. Chacun y va de son sens, quitte à propager les fausses informations qui ne cadrent pas avec la réalité.
Mise au point
Tenez, il ne fait l’ombre d’aucun doute que DIVO international a démontré une probité exemplaire en signalant spontanément un double paiement de 512.000 USD et en entamant immédiatement son remboursement – un geste rare salué par les milieux bancaires.
Nonobstant les rumeurs infondées qui circulent sur les réseaux sociaux et un rapport contesté, FRIVAO lui-même reconnaît dans une lettre officielle la qualité exceptionnelle du travail accompli et l’erreur administrative interne. Dans ce climat de polémique, une vérité s’impose : DIVO, sous l’impulsion du discret mais visionnaire Deo Kasongo, a une nouvelle fois élevé le standard de production cinématographique congolaise, tout en honorant la mémoire des victimes de ce conflit oublié.
Alors que le projet de documentaire sur la sanglante « guerre de six jours » de Kisangani devait marquer une avancée dans la préservation de la mémoire collective, la toile s’est laissée emportée par des « informations infondées » distillées dans l’opinion en rapport avec le contrat de production conclu entre la société DIVO de l’homme d’affaires Deo Kasongo et l’établissement public FRIVAO (Fonds de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC).
Relayant la mise au point de son avocat-conseil, plusieurs médias sérieux affirment que DIVO a prouvé qu’une société congolaise peut être honnête et faire les choses avec sérieux et professionnalisme.
« Avoir reçu un double paiement de 512.000 USD, le signaler soi-même et commencer à rembourser est inédit de mémoire de banquier et il faut lui reconnaître cette honnêteté », a révélé à Econews un agent de la Rawbank sous le sceau de l’anonymat.
En ce qui concerne d’éventuels dysfonctionnements internes de FRIVAO dans les procédures administratives ou de paiement, l’avocat de l’agence Divo précise que « la responsabilité de Divo était de produire un film qui donnait la parole aux victimes de cette guerre de 6 jours et qui parlerait au monde, mais sa responsabilité ne peut être engagée si la question est de savoir si FRIVAO a ou pas le droit ou de commander un tel film, ou si cette dernière n’aurait pas respecter l’une ou l’autre procédure interne et externe selon le décret la créant ».
Alors que la diffusion du documentaire sur la célèbre « guerre de six jours » à Kisangani est lancée aussi bien à Kinshasa qu’à l’étranger pour raconter ce drame, les réseaux sociaux se sont enflammés sur fonds de rumeurs nullement appuyé par des faits mais par des supputations d’un rapport de Filimbi visiblement bâclé au vu des éléments erronés annoncés dans ledit rapport. La mésentente entre le PCA et le DG, coordonnateur de FRIVAO, entretient une confusion qui peut prêter le flanc aux médisants.
Une lettre de FRIVAO adressée à Divo la félicitant du travail qualitatif abattu et reconnaît que le double paiement était une erreur interne, et que tous les commentaires reçus à la presentation officielle du film sont positives et hautement élogieuses, a été consulté par votre rédaction. Dans cette lettre FRiVAO recommande à Divo de veiller à ce que ce film traverse les frontières, pour que la vérité de la guerre de 6 jours soit connue et que la voix des victimes soient entendues dans le monde.
Dans un communiqué daté du 27 juin 2025, l’avocat-conseil de DIVO a tenu à clarifier la position de sa cliente, appelant « les médias et le public à se référer aux faits vérifiables et à soutenir le travail remarquable de Divo international, qui continue de porter des histoires congolaises sur la scène internationale ».
« Le fondateur de Divo, Deo Kasongo est une personne discrète mais dont la créativité, le sérieux et le professionnalisme depuis 2002, doublé de sa dévotion pour la cause Congo ne peut être mis en doute par personne même si la tête de cet homme ne vous plait pas pour d’autres raisons, mais qui n’a pas vu tout ce qu’il fait et qu’il a fait dans ce pays et pour ce pays depuis 23 ans ! », a-t-on confié à Econews.
Cette mise au point intervient alors que des rumeurs circulent sur d’éventuels retards ou irrégularités dans le déblocage des fonds nécessaires à la réalisation du documentaire. DIVO, connu pour ses productions à haute valeur historique et culturelle, entend ainsi préserver son image et son engagement professionnel.
Un documentaire aux enjeux mémoriels
Le projet, qui retrace les événements tragiques de la « guerre de six jours » à Kisangani en 2000 – un violent affrontement entre armées rwandaise et ougandaise sur le sol congolais – revêt une importance capitale pour la mémoire collective de la RDC. Il s’inscrit dans une dynamique de préservation de l’histoire congolaise, souvent méconnue ou déformée à l’international.
Pour l’heure, DIVO affirme poursuivre ses efforts pour assurer la plus large diffusion de ce documentaire. « Nous restons concentrés sur notre mission : raconter avec rigueur et dignité l’histoire de notre pays », a souligné un collaborateur de Deo Kasongo.
Du côté de FRIVAO, aucune déclaration officielle n’a encore été faite face à tout ce bruit médiatique, pendant qu’un ancien d’Airtel (ex-Celtel) affirme que ce n’est pas la première fois que DIVO signale un double paiement en sa faveur. À l’époque, en 2014, lui à la trésorerie était étonné de voir Deo Kasongo, un Congolais qui refusait de passer à la caisse toucher 33.000 USD du fait que ses services l’avaient déjà averti que c’était un double paiement pour un même service pourtant déjà payé.
Malgré tout ce que l’on raconte pour le salir il est reconnu par ses proches et ceux qui le côtoient depuis longtemps comme un homme de valeurs chrétiennes mais qui aime tant que c’est possible la discrétion dans l’action.
CP