Lancé au mois de mars 2025 par le ministère de l’économie nationale, le processus de formalisation de l’économie informelle en RDC est dans sa phase de maturation. Le jeudi 17 juillet 2025, le Vice-premier ministre, ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, était en face des banquiers, des assureurs et des sociétés de mobile money œuvrant en RDC.
« L’objectif de cette rencontre est de mettre en place un cadre de collaboration entre les banques, les sociétés d’assurances et de mobile money, ainsi que le gouvernement », a annoncé le ministre de l’économie nationale.
A l’en croire, la formalisation est un long processus. Elle a comme mission d’amener vers l’État des acteurs qui échappent au circuit officiel pour être connus et bénéficier de certains avantages liés à leurs activités.
En clair, le gouvernement tient à l’accompagnement des partenaires ci-haut cités pour aménager des espaces, à travers la capitale, pour encadrer les acteurs informels à s’insérer dans le circuit formel.

Présentant les actions déjà menées et celles qui sont en cours d’exécution, Daniel Mukoko Samba a souligné que la première phase a consisté à l’identification des acteurs informels dans quatorze (14) communes de Kinshasa, dont le processus de localisation est déjà clôturé dans six communes. Il a fait savoir à ses interlocuteurs qu’un logiciel de collecte des données a été mis sur pied pour ce vaste processus.
Réagissant aux propos tenus par leur hôte, les acteurs privés du secteur financier ont posé quelques questions afin de s’imprégner du processus de formalisation de l’économie informelle. Ils ont aussi fait des propositions allant dans le sens d’enrichir le projet afin que la formalisation ne soit pas un obstacle ou un fardeau dans le développement des activités commerciales des acteurs formalisés en raison de la multiplicité des services.
« Nous apprécions la démarche et la sollicitation du gouvernement, nous promettons de jouer notre rôle dans cet écosystème », a rassuré Willy Mulamba, 2ème Vice-Président de l’Association Congolaise des Banques (ACB).
En RDC, 80% des emplois sont détenus par le secteur informel. Pour cela, le Vice-Premier ministre, ministre de l’économie nationale, a rassuré qu’il poursuivra le processus de formalisation de l’économie informelle sur l’ensemble du pays. L’objectif poursuivi est celui d’apporter la réponse au premier engagement du programme quinquennal du Président de la République, Félix Tshisekedi, à savoir : la création de plus d’emplois.
DosEco