Le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Molendo Sakombi, a souligné, via son compte X, que « l’importation temporaire d’Électricité de l’Angola est une mesure de transition, pas un aveu d’échec ».
Le ministre de tutelle a justifié cette thèse par la volonté du Gouvernement Congolais de couvrir les déficits énergétiques dans les entreprises exerçant dans les mines en RDC, notamment dans le Lualaba et le Haut-Katanga, où les mines tournent à 20% de leur capacité.
« Inga reste le pilier, mais les interconnexions régionales nous permettent de répondre à l’urgence tout en renforçant nos capacités nationales, y compris le Gand Inga », a-t-il précisé.
Cette précision intervient peu après des critiques enregistrées, à la suite d’un protocole d’accord signé entre le Gouvernement congolais et la firme américaine Hydro-Link, samedi 14 octobre 2025, à Washington, pour l’importation de l’électricité en provenance de l’Angola.
D’après les sources concordantes, le financement de ce partenariat est estimé à 1,5 milliards de dollars américains. De ce financement, la partie américaine devra transporter 2.000 mégawatts jusqu’à la frontière entre l’Angola et la République Démocratique du Congo.
Le Gouvernement congolais soutient sa décision dans le but de renforcer les capacités de production des entreprises minières, d’autant plus que le pays perd beaucoup de points dans le classement Doing Business à cause de cette situation de desserte en électricité.