En marge de l’ouverture de la session ordinaire de septembre, le Premier ministre, Sama Lukonde, a déposé jeudi 15 septembre, dans le délai légal, le projet de Loi de Finances de l’exercice 2023 au bureau de l’Assemblée nationale.
Devant la presse au Palais du peuple, le Chef du gouvernement a exprimé sa détermination à respecter la constitution en cette matière. Il a rappelé que l’année passée, le 15 septembre 2021, il était à ce même endroit en vue de déposer le projet de
budget de l’exercice 2022.
«Nous avions, à ce moment-là, affirmé que le gouvernement que je dirige et selon la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, devrait être respectueux des textes. Ici, c’est cette manifestation de déposer, pour la deuxième fois, le budget dans le délai constitutionnel. Et donc, c’est un exercice auquel le gouvernement aujourd’hui, s’est donné une exigence. Et, nous le faisons avec le ministère d’État, ministère du Budget et la collaboration de tous les autres ministères. C’est juste s’y prendre à temps pour pouvoir rencontrer cette exigence. Et ici, en ce qui concerne le budget que nous venons de déposer, je voudrais juste donner quelques éléments. Parce qu’en réalité, la primeur est réservée, comme vous le savez, au parlement où nous venons le défendre», a-t-il déclaré.
Ce budget est chiffré à 14,6 milliards
de dollars américains, soit une augmentation de près de 32% par rapport à l’année précédente, dont le budget était chiffré à près de 12 milliards de dollars américains.
Il connaît un accroissement de 45,8% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2022 entraînant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général de 35,5% en 2022 à 37,8% en 2023.
Ce projet de Budget pour l’exercice 2023 connaît également un accroissement significatif, par rapport au Budget de l’exercice 2022, des parts des crédits alloués aux secteurs sociaux (Santé 61,7% et Education 38,7%) et porteurs de croissance, en vue d’assurer la diversification de l’économie, notamment vers l’agriculture (109,2% et la Pêche et Élevage (202, 9%).
Il prend en compte le renforcement des parts de crédits alloués aux secteurs de la défense et sécurité passant ainsi de 9,9% du budget général en 2022 à 10,4% en 2023.
La Rédaction